Pendant quatre jours, du 2 au 5 septembre 2020, le gratin du tennis de table hexagonal effectuait sa rentrée à la Maison du Handball. Le programme était riche de tournois mettant aux prises les meilleur.e.s pongistes français.e.s.
Rozenn Jacquet-Yquel. La directrice de la haute performance à la Fédération française de tennis de table a organisé un grand rassemblement avec les meilleur.e.s tricolores pour lancer la saison perturbée par la crise de la Covid-19. Un tournoi individuel féminin, un tournoi par équipes masculin et un tournoi de double mixte ont animé ces quatre jours qui sonnaient la rentrée des équipes de France. « Disposer de l’ensemble des ressources nécessaires à un entrainement de haute performance sur un même lieu, est idéal. Les conditions de jeu sont parfaites pour le tennis de table : le sol, la lumière et la climatisation. De plus, les espaces de récupération, de musculation et de renforcement sont très accessibles. Tous ces éléments favorisent un entraînement à haute intensité. » Rozenn Jacquet-Yquel est rejointe par le n°1 français, Simon Gauzy, quart de finaliste du dernier championnat du monde. « C’est mon deuxième stage ici. Les installations de la Maison du Handball sont vraiment incroyables. Le sol est idéal pour la pratique du tennis de table. J’apprécie aussi le calme des lieux et les chambres sont top ! » De quoi envoyer des topspins ravageurs avant de reprendre le chemin des compétitions interrompues depuis mars dernier.
Avec 20 joueuses et 13 joueurs, plus les encadrants, c’est un groupe d’une quarantaine de personnes qui a séjourné quatre jours durant. « La Maison du Handball est un espace de toute quiétude. Dès que l’on sort de l’espace de jeu, on se pose, c’est régénérant et on se sent apaisés. L’atmosphère est propice à la préparation des grands événements, pour mieux performer avant de rentrer ensuite dans une zone de stress intense », poursuit rapporte Rozenn Jacquet-Yquel. L’ancienne internationale apprécie aussi la qualité de la restauration et les différentes espaces qui favorisent la convivialité et la cohésion. « Cet esprit sport-co permet de construire une atmosphère d’équipe. C’est très positif pour une discipline à dimension individuelle. ». Si la plupart des acteurs s’entraînent à quelques encablures de Créteil, à l’Insep, ils ne rechignent pas à partir en stage à seulement quelques kilomètres. « Oui, cela peut surprendre, sourit Rozenn Jacquet-Yquel. Pour les athlètes, il n’existe pas de souci de motivation à dormir et à s’extraire de leur quotidien. Car la MDH est un endroit où on peut se centrer ou se concentrer sur les objectifs. »